Le test de paternité est la confrontation d’ADN la plus répandue en France. Cette manipulation peut se faire à partir du sang, du sperme, un brin de cheveux voire un morceau de la peau. Si vous aimeriez savoir quel type d’échantillon serait le mieux indiqué pour la comparaison des gènes, les prochaines lignes devraient vous aiguiller.
L’échantillon de sang pour le test de paternité
Pratiquement tous les liquides organiques contiennent beaucoup de cellules. Le sang et le sperme permettent de prélever des ADN d’excellente qualité. C’est la raison pour laquelle, les tests dans le cadre juridique demandent un prélèvement sanguin. Le sperme frais contient également des indices irréfutables. La présence de marqueur génétique dans ces liquides serait de l’ordre de 90%. Dans le cas d’une enquête sans consentement, un pansement, un tampon ou une capote usagée renferme le fragment d’ADN nécessaire.
Les cheveux, les ongles et la salive contiennent des ADN
Il est aussi possible de trouver de bons marqueurs d’ADN dans les brins de cheveux. Les restes de tiges capillaires sur le peigne ou le rasoir pourraient servir lorsqu’il le faut. Il faut idéalement entre 6 et 10 cheveux avec le bulbe. Ce type d’échantillon contiendrait autour de 75% de brins d’ADN exploitables. Les ongles peuvent également être ramassés pour être envoyés en laboratoire. Quelques établissements sont aussi parvenus à isoler les cellules à partir de cire d’oreille. Pour faire simple, il faut ramasser le chewing-gum frais. S’il y a suffisamment de salive, cela équivaut au frottis de l’épithélium buccal.
Des échantillons envisageables, mais peu recommandés
D’autres types de prélèvement sont aussi utilisés dans le cadre d’une enquête sur la paternité. Si le test ADN est fait en catimini, les mégots de cigarette peuvent être recueillis. Ils contiennent des marqueurs génétiques à condition d’être rapidement analysés. C’est aussi le cas des pailles en plastique pour les boissons en pot. Les lames de rasoir, la brosse à dents ainsi que les serviettes et le linge sales sont envisageables sans pour autant être totalement satisfaisants en termes de cellules exploitables. Il y a 60% de chance d’y trouver des ADN.